Bâtiments de l'université où se trouve un microclimat. Tout l'hiver, il n'y a jamais eu de neige entre les deux bâtiments.
ArcGIS
J'avais un cours sur le logiciel ArcGIS. C'est un logiciel de gestion d'information géographique permettant entre autres de faire des cartes. C'est utilisé dans le domaine des transports, de la foresterie, de l'hydrologie, etc. Ce cours fait partie de la maîtrise en transports à LiU. C'était pas mal drôle, parce que la théorie du cours se faisait sur internet dans un campus virtuel des États-Unis. Donc, je devais être présente aux labs que de 2 à 4 heures par semaine de manière obligatoire. Autrement, je pouvais tout faire chez moi. Tous les gens de la classe se connaissaient car ils faisaient tous la maîtrise ensemble. C'était tous des coréens et des indiens. Le seul suédois présent était le professeur. Le fait que c'était un cours de maîtrise m'inquiétait un peu. Je me disais, bon là, ce sera sérieux (comme si je ne l'étais pas d'habitude!). Mais finalement, après la première séance de lab où je me suis rendu compte que certaines personnes ne parlaient pas vraiment anglais, que certaines personnes ont passé la majorité du temps à prendre des photos des néons au plafond (!?!?!) et à manger des biscuits, j'ai arrêté de m'inquiéter. Donc, chaque semaine on remettait un rapport et une carte d'une région de la Suède avec certains paramètres relatifs aux transports. Il n'y avait aucun examen pour ce cours, seulement des rapports. J'ai fini ce cours il y a environ 2 semaines en remettant mon dernier rapport et je n'ai toujours pas ma note finale. Chose particulière pour ce cours, je n'ai jamais reçu de notes pour mes rapports, mais que des commentaires du prof comme: Good work!
Ce cours-là, il m'a vraiment fait 'freaker' au premier cours. Heureusement que Christine était là, parce que 'freaker' à deux est toujours un peu moins 'freakant'. On était au courant que ce n'était pas vraiment un cours, mais un projet d'équipe qui consisterait à modéliser, simuler et animer un phénomène physique. Au départ, j'étais stressé de ne pas avoir les connaissances nécessaire au cours. Justement, il n'y avait pas de cours et il fallait faire une animation en Java, chose que je n'avais jamais faite. Après les premières minutes de classe, j'étais tout-à-fait terrorisé. Quand le professeur a présenté le cours, on a 'capoté' pour deux raisons: le rapport devait être remis en suédois et l'oral devait aussi être fait dans cette langue!!! Pire, le professeur parlait en anglais, mais durant sa présentation, elle a cédé la parole aux professeurs chargés du support en physique et du support en langue (suédoise naturellement). Et ils ont fait leur présentation en SUÉDOIS!!! J'étais rendu toute petite sur ma chaise et je me demandais vraiment ce que je faisais là. Heureusement, pendant la pause, on a réglé ça avec le prof et on a eu l'autorisation d'écrire et de présenter en anglais. OUF!
Notre équipe était constituée de moi, Christine et Hadi (un suédois). J'étais toujours un peu 'insécure' concernant mon bagage en informatique. Alors, Christine et moi, on avait préparé pour notre première rencontre d'équipe des sujets de projet. On avait pensé à des trucs comme l'atome d'hydrogène, des barrières de potentiel, des transferts de chaleur... Voyant les grands yeux perplexes de Hadi quand on lui a parlé de nos sujets, on a essayé de mieux saisir le niveau du cours. Pour lui donner un exemple de modélisation que j'avais déjà faite, je lui ai parlé d'un devoir (j'insiste sur devoir) de Poly qui consistait à modéliser et simuler la trajectoire d'une balle de baseball. Et alors, Hadi nous a dit que c'était exactement le type de projet qu'on pourrait faire. J'ai donc fait pour la seconde fois la balle de baseball!! Cette fois-ci, je me suis amusé à coder Runge-Kutta (amuser est un grand mot) et nous avons aussi étudié certains paramètres comme le vent et différents types de balle. Pour les gens de la Poly, j'ai un peu simplifié l'idée et contourné la méthode de Newton. Le projet s'est donc bien déroulé. Au début, on se rencontrait vraiment souvent (du genre 4 fois semaine) et c'était quand même difficile comme on se rencontrait à 8h le matin à Norrköping. Toutefois, cela a fait en sorte qu'on a terminé le projet rapidement. Nous n'avions donc plus qu'une ou deux rencontres semaine pour le dernier mois (faites un calcul rapide avec mes heures de ArcGIS et vous allez donc comprendre que je me pointais à l'école pendant le dernier mois environ huit heures semaine...). C'est un peu dommage, parce que Hadi a pas mal fait l'animation Java tout seul et donc on n'a pas appris grand chose de ce côté-là. Le truc que j'ai le plus appris dans ce cours, c'est LaTEX. Eh oui, on avait un prof qui adorait LaTEX, et elle nous a obligé a écrire notre rapport avec ce merveilleux outil (il y a une pointe d'ironie ici). Le compilateur de LaTEX n'était même pas installé sur les ordi de l'école et comme nous travaillions la majorité du temps à l'école, je n'ai vu que la version en codes pour la majorité de la session. Pour les gens qui ne seraient pas familiers avec LaTEX, le principe est que tu écris ton texte en ligne de codes et ensuite, tu 'run' le programme pour le voir en version PDF. Pour la bibliographie, c'est vraiment intense. Il faut 'runer' une fois LaTEX, ensuite une fois BibliTEX et finalement deux fois LaTEX pour voir les changements dans ton PDF. On a donc passé la majorité de notre temps à 'déboguer' notre rapport plutôt que de l'écrire. Au moins, l'esthétique finale était réussie...On a remis le rapport et les programmes lundi passé et nous avons la présentation orale lundi prochain. Je me demande si nous allons passer en premier ou non. Le truc, c'est que les autres vont présenter en suédois et que mon suédois n'est pas encore très bon. Je risque donc de rien comprendre...Un truc assez bizarre, nous n'avions pas encore remis le rapport final et nos programmes au professeur que nous savions déjà que nous allions avoir une bonne note. On rencontrait le professeur avec notre travail chaque semaine pour avoir ces commentaires. C'est sous mon regard subjugué que Hadi lors de notre dernière rencontre avec le professeur lui a demandé la note qu'on aurait! Le pire, c'est que le prof n'a même pas eu l'air étonné. En plus, Hadi travaille le jour de la présentation et il ne sera pas là. Ça n'a pas paru déranger le prof... Il faut donc se dire qu'il n'y a pas vraiment de notes associées à la présentation...C'est tout de même assez particulier.
Cours de suédois (pour débutants)
Eh oui, j'ai un cours de suédois 3 heures semaine. C'est un cours qui se donne sur les deux demi-sessions. C'est assez chouette, mais apprendre le suédois ce n'est pas facile. Il y a deux sons particulièrement difficiles à faire. Par exemple, pour le chiffre sept: sju, le son sj est un son qui ressemble à un chat qui s'étouffe avec une boule de poil. Aussi, ils ont un i tout-à-fait imprononçable pour nous. Heureusement, les verbes sont beaucoup plus faciles qu'en français. Toutefois, pour l'accord des noms, eux aussi, ils ont le féminin et masculin. Mais, il y a autre chose de vraiment différent et pas évident concernant les noms. Exemple:
Il y a une dizaine de catégorie de mots pour ces accords. C'est donc très ardu de chercher les noms dans le dictionnaire, parce que tu sais jamais s'il est accordé ou non et dans le dictionnaire c'est la version 'un café' que tu retrouves.
Maintenant
Le design à la bibliothèque du campus Norrköping
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